Mato Anomalies nous plonge dans un univers futuriste et propose de prendre le contrôle de deux personnages, Doe et Gram. Très rapidement dans le jeu, Doe qui est détective fera la découverte d’une brèche le plongeant dans un univers futuriste contenant des abominations.
Chaque protagoniste a son propre rôle : Doe joue donc le rôle de détective dans le monde réel et Gram s’amuse à tabasser les abominations démoniaques, chacun son délire. Votre enquête va rapidement prendre de l’ampleur et vous donner du fil à retordre.
Visuellement, le jeu est plutôt agréable à l’oeil avec style cell-shading. Les personnages sont pour certains charismatiques et les décors sont corrects dans l’ensemble. Par contre, l’univers de Gram à l’intérieur des brèches est relativement pauvre et motivé pas vraiment à faire les donjons. Il est à noter que le jeu a un côté Visuel Novel mettant en avant les personnages en 2D lors des conversations et certains passages bénéficient d’un affichage sous forme de BD. Certaines cinématiques sont également présentes.
Même si l’intrigue de base est intéressante sur certains points, Mato Anomalies souffre de plusieurs points négatifs. Le système de combats est relativement classique mais efficace. Cependant, les donjons sont fades et sont relativement repetitifs sans réelles énigmes. L’envie de parcourir les donjons n’est donc pas particulièrement présente surtout que plusieurs donjons sont optionnels.
En parallèle des combats et de l’aventure présente dans le jeu, il est possible de rentrer dans l’esprit des gens et de les convaincre de vous fournir des informations grâce à un système de jeu de cartes. L’idée est bonne mais manque de peps pour pouvoir être appréciée à son maximum. Une fois dans la tête de votre ennemi, chaque carte bénéficie de points d’attaque ou de défense. En fonction du tour d’action, certaines cartes ont des bonus. A vous de les utiliser au bon moment. Il est important de noter que l’ennemi va forcément se défendre grâce à des minis démons présents dans sa tête et en vous attaquant également. Le premier qui n’aura plus de vie, aura perdu.