D’anciens membres de la saga Shin Megami Tensei ont décidé de sortir leur propre RPG s’inspirant ainsi de deux séries phares : SMT et Persona. Ce jeu de rôle sorti sur Switch arrive-t-il à se démarquer des autres ?
Tout commence avec un prologue qui met le joueur dans l’ambiance avec un affrontement perdu d’avance comme on peut retrouver dans certains jeux. Et oui, vous êtes un noob au début. Ceci permet ainsi d’avoir un aperçu du système de combat au tour par tour revisité et permet également de faire connaissance avec notre héros. L’histoire nous plonge dans une établissement scolaire dans lequel vous faites vos études mais tout ne se passe pas comme prévu. Des phénomènes étranges se produisent et vous pouvez être plongé dans un monde parallèle intitulé l’Overworld, peuplé de créatures toutes plus ou moins étranges mais dans lequel vous bénéficiez aussi de pouvoirs surnaturels.
Une fois dans l’Overworld, votre équipe devra donc faire face à des démons. Sept de ces démons sont connus dans ce monde diabolique et ils représentent tous un des 7 péchés capitaux. Histoire de pimenter les relations de ce monde, ces démons ont la possibilité de signer un pacte avec un humain lui offrant ainsi des pouvoirs particuliers pour combattre comme il se doit les ennemis. Au niveau du système de combat, histoire de rentrer un peu plus dans l’action, le déplacement des unités est un point à ne pas négliger dans ce jeu. En effet, même s’il s’agit de tour par tour, vous avez la possibilité de déplacer vos unités comme bon vous semble (chaque unité dispose tout de même d’une limite de déplacement par tour), permettant ainsi de prendre l’avantage (ou non) sur le combat. Réfléchissez bien et analyser donc la zone de combat et l’emplacement de vos ennemis. Une petite erreur peut être fatale. Nous sommes donc plutôt face à un RPG mélangeant de la stratégie. Au fur et à mesure de l’aventure, vous gagnerez bien sûr des compétences et il sera possible de faire évoluer certains axes de compétences, en liaison avec votre personnalité. Libre à vous de choisir ce que vous souhaitez faire évoluer en fonction des vos affinités (luxure, colère, envie, paresse, etc.).
Au niveau de l’aventure et de l’exploration, la Mist vous donnera du fil à retordre. Cette brume envahit certaines zones et petit à petit, contamine les personnages lorsqu’elles en sont au contact. Une barre de pourcentage est ainsi disponible vous indiquant si vous êtes proches des 100%. Si vous atteignez cette limite, direction l’infirmerie. A vous donc de prendre les devants pour éviter cela. Ceci vous empêchera de progresser trop rapidement et impliquera de jolis petits aller-retours. La difficulté peut d’ailleurs être considérée comme mal dosée. Lors de certains affrontements, vous pourrez être très vite calmé par un boss si vous ne faites pas attention. Cependant, il faut prendre en compte que votre pourcentage de folie est à double tranchant. Plus votre folie grandit, plus vous serez puissant. Mais… et oui, il y a un mais… si votre folie est trop élevé, votre protagoniste peut s’en prendre à ses coéquipiers. Bah oui, sinon c’est pas drôle.
Concernant l’histoire, il faut avoir en tête que Monark contient de nombreuses scènes de dialogues, le tout dans un anglais plus ou moins soutenu. Le jeu peut rebuter certains joueurs qui souhaiterait profiter de l’aventure en toute simplicité. Malheureusement, au niveau de la bande-son et des graphismes, Monark ne se démarque pas du tout de ses concurrents. Au contraire, nous avons l’impression d’être face à un RPG un peu daté.